Johanne Richards, une femme aux multiples facettes
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Johanne Richards, une femme aux multiples implications visant à soutenir le changement

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Fille de Notre-Dame-de-Grâce s’étant déposée à Verdun pendant quelques mois, Johanne Richards a élu domicile à LaSalle il y a un peu plus de 8 ans avec un conjoint (maintenant un ex), deux enfants et un emploi à temps plein. Depuis, l’agente de bord qui compte 27 ans de métier chez Air Transat a créé 2 commerces, co-fondé le Catalyseur du Bronx dont elle est toujours membre, et préside le conseil d’administration de la Maison Marie-Claire Kirkland-Casgrain tout en concoctant de nouveaux projets pour son quartier qu’elle adore.

La naissance d’une entrepreneure : d’un passe-temps à une vocation

Johanne Richards
Johanne Richards – Crédit photo : JR

Johanne Richards a été entraîneuse et coach de triathlon pendant près de 12 ans. C’est une blessure qui l’a amenée à découvrir le yoga qui est rapidement devenu une passion. La propriétaire et instructrice de yoga de Bronx Yoga, sur la rue Édouard, a été formée pour enseigner le yoga lors de son séjour de 2 ans en Californie. ET c’est là que l’idée de fonder son propre studio a germé.

« J’ai toujours organisé des choses », affirme Mme Richards. Elle explique que pendant son mandat au YMCA Avenue du Parc, elle avait une petite compagnie qu’elle avait baptisée Odyssée. Elle organisait des sorties de raquettes avec des femmes et elle leur préparait un lunch végétarien avant de terminer la journée ensemble au SPA. « C’était ma première compagnie et je faisais ça à travers les entraînements du triathlon. » dit-elle.

Le Yoga Grind Studio Café a été son premier commerce à LaSalle. C’était la croisée des chemins entre son rêve et celui de son ex-conjoint qui est Chef cuisinier et propriétaire d’un service de traiteur. « Le comptoir était à l’avant, derrière le mur, c’était le studio et au fond, le massage », précise-t-elle. Plus tard, le commerce de la rue Centrale est devenu le Grind Café et le studio de yoga a déménagé sur la rue Édouard.

Pendant la pandémie, elle a dû fermer le studio, mais le café est resté ouvert « Je n’ai fermé que deux semaines et tous mes employés sont revenus », dit-elle avec fierté.

Le café Grind
Le café Grind (mai 2021) – Crédit photo : Karine Joly

Cependant, au sortir de la pandémie, une surprise de taille l’attendait : le nouveau propriétaire de l’immeuble l’informait qu’il ne renouvellerait pas son bail en 2022. C’est alors qu’elle a décidé de se défaire du café pour se consacrer à son studio de yoga.

« Je ne peux pas vivre de mon entreprise pour le moment. C’est un projet d’amour […] J’y crois et que le quartier en a besoin. »

Un défi n’attend pas l’autre

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. L’agente de bord, entrepreneure et maman est également la co-fondatrice du Catalyseur du Bronx, une idée qui lui est venue en jasant avec une cliente du Grind Café, elle aussi amoureuse de son quartier. Ensemble, elles ont décidé d’organiser une rencontre ou ont été invités les citoyens, les commerçants et des organismes du quartier. Au bout de quelques rencontres s’est formé un petit groupe pour les organiser « On est devenu le catalyseur, le facilitateur de tout ça. C’est de là que part le Catalyseur. », soutient Mme Richards.

Un autre de ses grands projets verra le jour à l’automne 2024. Il s’agit de l’ouverture des services externes de la Maison Marie-Claire Kirkland-Casgrain, un centre d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Présidente du conseil d’administration de l’organisme, ce projet l’a interpellée parce qu’elle a fait des études universitaires en études féminines, que c’est un sujet qui l’intéresse, mais également parce que « j’ai le vécu d’une femme victime de violence conjugale. » De plus, « LaSalle n’a pas de ressources pour les femmes, de centre des femmes, ou de maison d’hébergement », ajoute-t-elle.

La source de motivation derrière l’entrepreneure et la citoyenne engagée

D’emblée, Johanne Richards avoue qu’elle « ne croit pas à ça, la motivation ». Elle y a cru. « Je réalise avec l’âge et la maturité que je suis une fille d’action, je suis une fille à défis. », confie-t-elle.

« Ce qui me motive c’est intrinsèque. C’est mon goût du changement, c’est mon goût d’implication, c’est mon goût de connexion avec les gens, c’est mon goût de changer le monde, d’utiliser ma vie pour faire du bien avec tous, pour tous. »

D’ailleurs, elle mentionne avoir ouvert le Grind parce qu’elle aimait le café et qu’elle voulait partager son goût pour le café. Plus tard, « j’avais envie de partager ma passion du yoga et de l’entraînement […] C’est ça qui me motive ».

Le bonheur d’entreprendre selon Johanne Richards

« J’ai plein d’idées, mais je réalise qu’on désire tous faire partie de quelque chose de plus grand que nous. Si moi je peux être l’initiatrice de quelque chose pour amener ça, je suis heureuse. Ça me comble de bonheur. »

La photo en haut de cet article est une composition de plusieurs photos soumises par Johanne Richards et d’une photo de Karine Joly prise à une rencontre citoyenne à l’automne 2023.


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Sylvie Cajelait
Sylvie Cajelait a couvert les affaires civiques et municipales dans le cadre de l’Initiative de journalisme local à plein temps de novembre 2022 à février 2023. Depuis, elle suit certains dossiers. Résidente de Lachine, Sylvie écrit depuis plus de 25 ans. Son expérience auprès d’OBNL nationaux, régionaux et locaux lui a permis de développer une grande connaissance des communautés dont elle couvre l’actualité. Maman de 2 enfants, elle adore l’Agenda d’Ici qui lui permet de découvrir des activités pour toute la famille.