Le Ziter Urban Landscape Ecology Lab de l’Université Concordia invite les personnes disposant d’un balcon à Verdun, Ahuntsic-Cartierville ou Rosemont à participer à une nouvelle étude scientifique, à raison d’une heure par semaine, de mai à octobre 2024. L’objectif de cette étude est de déterminer le potentiel des balcons comme espaces verts pour la conservation de la biodiversité urbaine.
Pour ce projet pilote, la chercheuse principale, Carly Ziter, et l’étudiante au doctorat, Nicole Yu, veulent tester la capacité des jardins de balcon à soutenir la population de papillons monarques.
Un peu dans la même veine, la Coalition communautaire papillons du Sud-Ouest, qui était un événement de science participative, invitait des participants et participants à trouver des papillons et des chenilles dans le Corridor écologique du Grand Sud-Ouest, avec l’aide de scientifiques de l’Université Concordia, l’été dernier.
C’est justement Nicole Yu, alors étudiante à la maîtrise au Ziter Urban Landscape Ecology Lab, qui était l’une des deux personnes derrière ce comptage.
Un appel aux personnes disposant d’un balcon à Verdun
Les participantes et participants sélectionnés pour cette étude devront créer des jardins sur leurs balcons pour attirer les papillons monarques et d’autres pollinisateurs.
Ces personnes recevront des plantes indigènes, comme l’asclépiade, et des instructions sur la façon de les entretenir. En plus de s’occuper des plantes, elles devront noter leurs observations quotidiennes tout au long de l’été, via un formulaire en ligne, à raison de moins d’une dizaine de minutes par jour.
En guise de remerciement, elles pourront ensuite conserver les plantes cultivées localement par l’organisme verdunois Jardin Buzz.
« Nous aimerions donc voir si un effort combiné de verdissement des balcons peut être bénéfique pour la biodiversité, tout en augmentant l’accès à la nature en milieu urbain » peut-on lire sur le site web présentant le projet.
Plusieurs études ont déjà démontré que les petits espaces verts des villes, comme les arrière-cours, jouent un rôle important dans le soutien de la biodiversité en créant un réseau combiné d’arrière-cours et de petites parcelles de verdure.
Pourquoi les papillons monarques ?
« Comme il s’agit d’une espèce populaire qui a fait l’objet d’études approfondies pour comprendre sa biologie et son comportement, nous espérons nous appuyer sur ces connaissances et les appliquer à l’utilisation des balcons pour les soutenir », indiquent les deux chercheuses de Concordia.
En découvrant les conditions requises pour que les papillons monarques pondent leurs œufs sur des balcons, elles espèrent en apprendre plus sur les possibilités de conservation des populations urbaines de monarques, mais aussi des autres pollinisateurs.
Une étude menée dans l’ouest des États-Unis a révélé que, malgré la tendance à la baisse des populations de monarques sauvages, celles résidant en ville augmentent.
Comment participer?
Il suffit de compléter ce formulaire d’inscription en ligne.
La photo en haut de cet article d’un papillon monarque provient de CANVA.
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