Après nos recommandations de lecture pour les fêtes, voici une sélection cinéma d’oeuvres à découvrir ou à revoir pendant votre confinement de fin d’année.
Six membres de l’équipe de Nouvelles d’Ici vous ont donc concocté cette sélection avec des films qu’ils ont vus et aimés. Histoire de vous aider à passer de bons moments devant vos écrans pour oublier tout ce que l’on ne peut pas faire en ce moment 🙂
Certains films sont disponibles sur les plateformes Netflix ou Amazon Prime (si vous êtes déjà abonné), d’autres peut être visionner en ligne gratuitement lorsque c’est précisé. Enfin, j’ai aussi pris soin de vérifier si les films sont disponibles en format DVD ou Blu-Ray dans le réseau des bibliothèques de Montréal.
Vous n’avez plus qu’à sortir le maïs soufflé pour une séance ciné en solo ou en famille dans votre bulle.
Bon film !
6 films et les raisons pour lesquelles vous devriez les (re)voir
- Le goût des merveilles
- L’homme qui n’a pas d’étoile
- T34, machine de guerre
- Jusqu’au déclin ?
- Vers l’inconnu
- Réellement l’amour

Disponible sur YouTube et gratuitement sur TV5 Unis
Le goût des merveilles
(Eric Besnard, 2015)

Maintenant encore plus qu’avant, je pense que la beauté et la poésie ont le pouvoir de soigner nos blessures d’âmes, ces blessures que la pandémie nous inflige depuis mars dernier.
Bien que Le goût des merveilles d’Eric Besnard soit sorti en décembre 2015, je ne l’ai découvert que cet été. Sur fond de magnifiques paysages de la Drôme, ce film raconte l’histoire d’une rencontre entre deux personnes que la vie a mis à mal et que le hasard fait se croiser.
Louise est une jeune veuve mère de deux enfants qui fait tout ce qu’elle peut pour garder sa maison et les vergers de son défunt mari. Un jour sur une toute petite route au milieu des collines, alors qu’elle rentre du marché où elle vend fruits et pâtisseries, elle renverse un inconnu dévalant la pente à travers champs.
Autant engoncé dans son costume formel que dans notre monde agressif, Pierre n’est pas un homme comme les autres. Au-delà du thème de la neuro divergence et du syndrome d’Asperger, cette belle histoire montre à quel point la vie aime chambouler l’ordre des choses en redistribuant au fil des situations les cartes « aidé » et « aidant » de façon parfois surprenante.
Une belle leçon de vie, une jolie histoire et des images magnifiques sous la lumière de Provence.

Disponible gratuitement sur dailymotion.
L’homme qui n’a pas d’étoile
(King Vidor, 1955)

Quand j’étais jeune, comme la plupart des jeunes gens de ma génération, j’adorais les westerns.
Le genre est un peu déserté aujourd’hui par le cinéma, mais la télévision nous offre régulièrement la rediffusion des grands films qui ont fait la gloire du genre.
Aussi n’ai-je pas hésité à revoir l’autre jour Man Without a Star de King Vidor (1955). Le cow-boy Dempsae Rae (Kirk Douglas) et le jeune Jeff, qui l’accompagne, sont engagés par la séduisante propriétaire d’un ranch. Celle-ci laisse ses bêtes en liberté, quitte à ce qu’elles aillent paître sur des herbages qui ne lui appartiennent pas. Furieux, le fermier voisin décide d’implanter des clôtures avec des barbelés pour protéger ses terres.
Affrontement entre partisans de la liberté et tenants de la propriété, ce grand classique du western nous offre en prime une époustouflante composition de Kirk Douglas.
T34, machine de guerre
(Aleksei Sidorov, 2019)

Un film idéal pour les longues séances de cinéma des fêtes est le film T34, machine de guerre.
1941, l’Allemagne nazie envahit l’URSS. Nikolai Ivouchkine, lieutenant dans l’armée, couvre la retraite russe vers Moscou dans son char d’assaut T-34.
Après une longue bataille, ce dernier se fait capturer par un commandant allemand et emprisonné dans un camp de travail en Pologne.
En 1944, lorsque l’armée allemande se désespére de pouvoir repousser la contre-attaque soviétique, le commandant nazi propose un ultimatum à Nikolai : soit il participe à un exercice de combat, dirigeant un char d’assaut sans munitions contre quatre chars d’assauts nazis, soit il se fait exécuter. Face à cette situation impossible, Nikolai a une idée: s’échapper dans le char d’assaut et rejoindre le front russe à 200km de là….
Jusqu’au déclin
(Patrice Laliberté, 2020)

Je ne suis pas adepte de thriller sanglant. J’ai dû me cacher les yeux à quelques reprises en regardant ce film.
Vous vous demandez donc pourquoi j’ai choisi ce film ? Une réalisation abordant le thème du survivalisme?
Parce que cette histoire m’a amené à réfléchir. Pas seulement à comment on réagirait en cas d’apocalypse. Mais comment on se traite entre humains en temps de crise. Joué dans des conditions hivernales par une distribution de comédiens solides dont Guillaume Laurin, Réal Bossé et Marie-Evelyne Lessard, Jusqu’au déclin saura plaire à un public averti.
En plus d’être la première production québécoise de Netflix, ce film réalisé de main de maître par Patrice Laliberté m’a gardé en haleine jusqu’à la fin.

Disponible sur Netflix, Amazon Prime ainsi qu’en Blu-Ray et DVD à emprunter dans les bibliothèques de Montréal
Vers l’inconnu
(Sean Penn, 2007)

En 2007, Sean Penn réalise ce qui est pour moi un vrai chef d’œuvre, une adaptation d’une grande précision du livre du même nom de Jon Krakauer, paru 10 ans plus tôt.
Into the Wild (Vers l’inconnu) raconte l’histoire vraie de Christopher McCandless, un étudiant brillant pour qui la vie semble toute tracée. Inspiré par ses nombreuses lectures (Tolstoï, London, Thoreau…), ce jeune adulte rejette les règles et carcans de cette société qu’il ne comprend pas, la bienséance, ses parents…
Une fois son diplôme en poche, Christopher prend la route sans prévenir personne. Il fait don de ses dernières économies à Oxfam International, brûle ses billets de banque, ses pièces d’identité et se renomme Alexander Super-Vagabond. Au travers de plusieurs états américains, son chemin se nourrit d’aventures et de rencontres bouleversantes, à qui il laissera un souvenir indélébile. Grâce à des petits boulots, Christopher finance son plus grand projet : l’Alaska.
C’est après deux ans de voyage que Super-Vagabond est finalement déposé en auto-stop à Fairbanks, au centre de l’Alaska. Il continue là son périple à pied, sur une route peu praticable, n’emportant avec lui que ses livres, une carabine, 10 livres de riz, un appareil photo et une carte.
Parvenu au bout de sa quête de vérité et de communion avec la Nature, et de plus de 3 mois de solitude totale, Christopher décide de rentrer. Mais il s’aperçoit que la rivière qu’il a traversée en hiver est maintenant infranchissable…
Outre le fait d’assouvir mes envies de nature et d’évasion, je trouve ce film réussit à tout point de vue. L’histoire, incroyablement émouvante d’un jeune homme à la recherche de paix et d’un mode de vie sain, est sublimée par la beauté des images et des paysages. Aussi, la qualité de la bande originale, née de la collaboration entre Eddie Veders (Pearl Jam) et Michael Brook, souligne et intensifie très justement chaque moment clé du film. A voir et à revoir!

Disponible sur Amazon Prime et YouTube ainsi qu’en Blu-Ray et DVD à emprunter dans les bibliothèques de Montréal
Réellement l’amour
(Richard Curtis, 2003)

‘’ I feel it in my fingers, I feel it in my toes….’’
On aime tous une petite histoire d’amour durant le temps des fêtes! Je vous avoue que je ne suis pas vraiment dans les Rom-Com mais étant une fan invétérée de Alan Rickman, et jeune adulte en immersion en Angleterre, je ne pouvais m’empêcher de regarder ce film par curiosité et finalement… ne pus que l’adorer.
Mon film des fêtes préféré n’est autre que: Love Actually ou Réellement l’amour au Québec.
Le film dépeint les différents aspects de l’amour montré en suivant dix histoires différentes impliquant un bel éventail de personnages presque tous reliés entre eux. Il suit leur évolution cinq semaines avant les fêtes de Noël, et se joue en un simili de compte à rebours jusqu’au jour de la fête se terminant par un épilogue un mois après.
Que sont les fêtes si ce n’est une distribution d’amour et de bonheur? Et je pense aussi qu’on gardera toujours en tête cette magnifique scène ou Mark dévoile finalement son amour à Juliet sur des panneaux successifs exprimant ses sentiments…
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