4e édition du Festival littérature jeunesse de Montréal : un rendez-vous d’été incontournable à Lachine

Avec sa 4^e édition, le Festival de littérature jeunesse de Montréal (FLJM) propose davantage d’activités et va encore plus loin pour l’inclusion du plus grand nombre. Pour l’occasion, 27 spectacles, ateliers et animations et 29 exposants seront présents à ce rendez-vous du 13 août au parc Noël-Spinelli à Lachine pour partager la passion de la lecture avec les plus jeunes.

Moins de techno, encore plus d’inclusion et d’accessibilité

Cette année, la zone techno sera remplacée par une zone BD, où des ateliers seront offerts par Le Festival BD de Montréal et des bédéistes.

Il y aura aussi une zone calme où les enfants pourront venir se calmer si les stimuli sont trop élevés. Deux éducatrices spécialisées seront sur place pour aider les enfants à se sentir bien et soutenir les familles qui en auraient besoin.  

« On souhaite que les enfants plus sensibles se sentent aussi à leur place dans un festival», mentionne Noémie Philibert-Brunet, membre du conseil d’administration du festival.

De plus, 12 activités seront offertes avec la traduction simultanée en langue des signes québécoise (LSQ), soit deux fois plus que l’an dernier.

« On essaie vraiment de rendre ça accessible au plus grand nombre. On veut que tout le monde sente qu’il a sa place dans ce festival-là. On veut que ce soit rassembleur. C’est quelque chose qui nous tient à cœur », explique Mme Philibert-Brunet.

Également, Maylee Keo et Jay Odjick vont dessiner au « sharpie » sur deux bibliothèques qui seront remises, avec des livres à l’intérieur, à des organismes œuvrant avec des enfants.

« L’accessibilité et la diversité, c’est vraiment au cœur de nos valeurs. On essaie vraiment qu’il y ait une représentativité au sein des artistes qu’on invite. Les enfants ont besoin de modèles positifs », relate l’administratrice du festival. Plusieurs artistes autochtones font partie de l’affiche. Il y aura aussi un conteur, un griot, qui va venir conter et jouer de la kora.

De modeste à grande envergure

Le festival a vu le jour en 2019, avec une pause obligatoire en 2020, sur son site actuel, alors appelé parc de la Marina d’escale. Il regroupe à la fois des auteurs et autrices, illustrateurs et illustratrices, ainsi que des maisons d’éditions. Toutes les activités y sont gratuites.

Plusieurs salons du livres et autres étaient déjà présents à Montréal, mais pas spécifiquement pour les enfants. La plupart des fondatrices résident à Lachine ou dans les environs.

« Notre but, c’était de rendre la lecture, la littérature accessible pour tous. On sait à quel point, c’est important de lire. C’est bon pour notre imaginaire, c’est bon pour la vie. C’est bon pour développer l’humanité, l’altruisme des jeunes », raconte Noémie Philibert-Brunet.

Démarré de façon plus modeste, le FLJM a rapidement pris de l’ampleur. Il a même été finaliste du Grand prix du Conseil des arts de Montréal cette année.

« Pour nous, ça a vraiment été une poussée par en avant pour continuer de travailler. La majorité, on fait ça bénévolement. On a au moins la chance cette année d’avoir une directrice générale qui chapeaute le tout et mène le bateau d’une main de maître. C’est à grand déploiement pour une petite organisation », ajoute-t-elle.

La première année, la grande scène était bien plus petite, mais elle est rendue « immense », relate-t-elle, tout comme l’allée des exposants.

« On fait rayonner la culture. Ça a un impact positif sur les jeunes qui peuvent rencontrer les artistes. C’est motivant. Je le vois à travers mes enfants. Chaque année, c’est une grosse journée. On termine épuisées, mais chaque sourire qu’on a vu pour nous est incroyable », conclut-elle.

Si le festival se déroule sur une seule journée depuis ses débuts, il n’est pas exclu qu’il s’étende sur deux jours dans le futur.

La photo des kiosques sur le boulevard Saint-Joseph à Lachine en haut de cet article a été prise et fournie par le FLJM.