Sécurité des piétons et café à l’Octogone au cœur de la période de questions du conseil d’arrondissement de LaSalle

Quelques citoyens et citoyennes ont pris le temps de se déplacer ou encore d’envoyer une question en ligne au conseil d’arrondissement de LaSalle pour la séance du 6 novembre. Parmi ces questions du public figuraient des inquiétudes pour la sécurité des piétons et les détails entourant l’attribution de l’entente de gestion du café de la bibliothèque L’Octogone.

Des secteurs difficiles pour les piétons

Trois questions plutôt qu’une ont été posées en lien avec la sécurité des piétons à LaSalle.

Une première résidente a parlé de l’intersection des rues Lacroix et Dupras. Tout juste avant cette intersection se trouve un virage prononcé, juste devant une garderie. Toutefois, il n’y a ni arrêt obligatoire, ni ralentisseur, ni passage piétonnier à cet endroit.

« Je traverse la rue tous les matins pour déposer mon enfant. Chaque matin, je suis nerveuse. C’est un accident qui attend de se produire. Je vous prie de vouloir trouver une solution, car c’est très dangereux. La sécurité de nos enfants est en danger », avait-elle écrit sur le formulaire en ligne.

La mairesse de LaSalle, Nancy Blanchet, a répondu à cette LaSalloise qu’il faudrait lui parler afin de mieux comprendre les enjeux et qu’un membre de l’équipe tentera d’entrer en contact avec elle. Une fois cette étape franchie, la problématique pourrait être transmise au comité de circulation.

Une autre citoyenne du Bronx se questionnait sur la sécurité autour de l’école primaire du Grand-Héron. Elle voulait savoir pourquoi il n’y a pas d’arrêt à l’intersection de la rue Édouard et de la 5^e Avenue.

« Je traverse cette intersection à tous les jours pour aller porter mes enfants et je ne me sens pas en sécurité. La vitesse sur Édouard étant de 40 km/h, bien que des voitures font leurs arrêts au coin des 4^e et 6^e, j’ai à peine le temps de traverser la 5^e, sans que des voitures accélèrent vers nous », a-t-elle exposé.

« La première étape, c’est de faire une analyse de la situation pour savoir quelle est l’origine. Il y a une analyse technique à faire. Elle sera faite par le comité de circulation. Pour l’ajout d’un arrêt, il y a des règles qu’on doit respecter. On ne peut pas en mettre à toutes les intersections. Il doit servir à sécuriser une intersection », a précisé Mme Blanchet, en ajoutant que des actions pour sécuriser le périmètre de l’école avaient déjà été mises en place, dont l’installation de dos d’âne.

Finalement, une dernière résidente a demandé ce qu’il serait fait pour sécuriser l’avenue Lacharité, entre le boulevard Champlain et la rue Centrale, une avenue qu’elle considère comme trop large, ce qui augmenterait la vitesse des automobilistes. Elle souligne également la configuration particulière de l’intersection avec Centrale.

« C’est une rue très large, c’est une rue collectrice qui relie le boulevard LaSalle à la rue Centrale. Effectivement, il y a une géométrie très particulière à l’angle de Centrale. On est conscients de cette situation qui se retrouve à différents endroits. On se penche actuellement sur ce genre d’intersections », a confirmé Mme Blanchet, en ajoutant que le comité de circulation devra également se pencher sur le sujet.

L’attribution du contrat pour le café à l’Octogone décrié

La résidente laSalloise et propriétaire de l’Atelier Bec-Fin, Lucia Spallone, ne décolère pas, à la suite de l’attribution du contrat au Café Ilios pour le comptoir, situé à l’intérieur de la bibliothèque L’Octogone, et se questionne sur le processus.

Nancy Blanchet a tenu à spécifier qu’un autre café a aussi émis des questionnements par rapport à ce dossier.

« Dans les deux cas, je suis allé rencontrer les cafés. Comme, il n’y avait pas d’échange monétaire, il n’y avait pas d’appel d’offres public. C’est une entente administrative. Le processus a respecté des règles administratives et non pas politiques », a-t-elle dit.

De son côté, le directeur Culture, Sports, Loisirs et Développement social, Alain Poirier, a voulu rappeler que les « règles avaient été respectées ». 

« Ce ne sont pas l’ensemble des commerces alimentaires qui ont été contactés à LaSalle, mais on a identifié une série de cafés qui ont été contactés. Dans un deuxième temps, on voulait mettre en place, un projet pilote, ce qui fait en sorte qu’on a pris la décision d’aller sans loyer pour la première année », a-t-il expliqué.

Mme Spallone a rétorqué qu’elle avait contacté plusieurs cafés à LaSalle et qu’aucun n’avait été mis au courant de l’opportunité.

« 9 cafés ont été contactés. On a la liste avec les heures et les moments où ils ont été contactés. Bien que ce n’était pas notre volonté d’omettre des commerces, on n’étaient pas tenus de contacter l’ensemble des commerces ou des restaurants sur le territoire », a conclu M. Poirier.

La photo en haut de cet article est une capture d’écran YouTube de la séance du 6 novembre du conseil d’arrondissement de LaSalle