Avec ses partenaires, la Table de Concertation Petite Enfance et Jeunesse de Lachine (TCPEJL) a tenu trois « focus groups » cet été dans les parcs de l’arrondissement pour sonder les jeunes Lachinoises et Lachinois sur les enjeux qui les préoccupent.
Réalisés dans le cadre du programme Prévention jeunesse, ces groupes de discussion sont nés du désir de faire de la prévention chez les jeunes. « Mais, comment en faire si on ne sait pas ce dont ils ont besoin ? », lance Céline Tang, coordonnatrice de la TCPEJL.
C’est pourquoi des lieux fréquentés par les jeunes ont été choisis, des parcs, ont été retenus pour organiser ces échanges.
Lors de la première activité le 25 juillet, ils se sont joints à la Maison des jeunes l’Escalier de Lachine pour une rencontre avec des adolescents de 12 à 14 ans au parc LaSalle. Les participants et participantes recevaient un petit cadeau pour les remercier de leur participation. Un deuxième rendez-vous a eu lieu le 7 août pour les 18 à 21 ans avec le Conseil jeunesse de Lachine. Le dernier s’est déroulé le 23 septembre à la Fête de la paix dans le quartier Saint-Pierre.
« Avec ce focus group-là, on sait les ressources dont ils ont besoin, ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas à Lachine. On sait ce qu’ils font de leur temps libre, comment faire pour faire connaître les organismes autour d’eux et ce qu’ils pensent des organismes communautaires justement », constate-t-elle.
Elle précise que cela permettra à la TCPEJL et aux autres organismes de savoir quoi mettre en place pour la programmation qui s’amorce en octobre et avoir un meilleur environnement pour les jeunes.
Quelques constats
« À Lachine, c’est très difficile présentement pour les jeunes, autant le transport que les activités », dit-elle.
« Ce qui préoccupe beaucoup les jeunes, c’est la sécurité. Certains marchent dans la rue et ont peur, parce que selon eux, il n’y a pas assez de policiers qui font des rondes de surveillance. À 18h, les jeunes rentrent et à 18h30, ce sont les dealers de drogue qui vont sortir », s’exclame Mme Tang.
Ces préoccupations font aussi écho chez les résidents et résidentes de tous âges à Lachine, selon elle.
Céline Tang affirme qu’il était plus difficile d’obtenir les réponses des adolescents et adolescentes, car ils étaient plus gênés, mais ont répondu en toute franchise. En revanche, les plus âgés voulaient vraiment voir des changements et étaient très volubiles.
La photo en haut de cet article est tirée de la page Facebook de la Maison des jeunes l’Escalier de Lachine.
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