Centre de hockey de haute performance à l'Auditorium de Verdun
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Hockey féminin : Un avenir en or à Montréal – et à Verdun !

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Article mis à jour le 18 février avec la modification du nom de l’université où a joué Vanessa Thibault.

Alors que les Canadiennes viennent de devenir les nouvelles championnes olympiques à Pékin, cette victoire (3-2) contre les Américaines revêt une saveur d’ici : plusieurs des championnes canadiennes sont aussi associées au Centre 21.02 à Verdun.

Avec ce centre de hockey féminin de haute performance 21.02, la concentration d’équipes universitaires et collégiales de haut niveau et l’expertise mondialement reconnue de nombreux intervenants, Montréal a tout pour s’imposer comme un nouveau hub du hockey féminin au Canada. Cela ne fait aucun doute pour les deux Lachinois Peter Smith et Isabelle Leclaire, deux coachs universitaires de carrière.   

De Lachine, on salue l’arrivée prochaine d’une équipe professionnelle de hockey féminin à Montréal 

Les fiches de leur équipe respective, McGill et l’Université de Montréal,sont impressionnantes. Tous les deux savent donc reconnaître la valeur de la compétition. Leurs équipes se sont mesurées au fil des ans, établissant ainsi la suprématie du hockey féminin universitaire montréalais.

assistant coach of the 2010 Canadian Olympic team, poseg with McGill players Kim St-Pierre, left, Catherine Ward and Charline Labonte after winning gold at the Vancouver Olympics.
Peter Smith avec l’équipe championne olympique de 2010 avec les joueuses canadiennes Kim St-Pierre (à gauche) Catherine Ward and Charline Labonte – Crédit photo : McGill (courtoisie)

Plusieurs de leurs anciennes joueuses ont maintenant rejoint les rangs du hockey féminin professionnel, que ce soit dans la ligue canadienne jusqu’en 2019 ou sur le circuit actuel nord-américain.

Mais, maintenant que la ligue professionnelle de hockey féminin, Premier Hockey Federation (PHF), a annoncé qu’une 7e équipe allait être installée à Montréal dès la prochaine saison, les astres semblent vraiment s’aligner dans le bon ordre. 

Peter Smith et Isabelle Leclaire s’accordent à dire qu’il s’agit d’une excellente nouvelle pour le hockey féminin d’ici. « On ne devrait pas avoir deux ligues… Il faut que les meilleures hockeyeuses nord-américaines jouent dans la même ligue » affirme Isabelle Leclaire.  

Les Jeux olympiques, les championnats du monde et les tournois sont des objectifs importants pour les meilleures hockeyeuses, mais il est temps que les joueuses aient accès à d’autres opportunités. « Il y a une belle opportunité pour d’établir un hub de hockey féminin à Montréal avec les trois équipes universitaires, leur recrutement international et la création du centre 21.02 à Verdun » estime Peter Smith. « Il faut donner des choix pour toutes les joueuses, élites ou pas ». Cette vision s’inscrit d’ailleurs en cohérence avec les conclusions du rapport final du Sommet du hockey féminin publié en janvier dernier et dans lequel les objectifs du Centre 21.02 sont reconnus et renforcés. 

Le Centre 21.02 à Verdun, un outil de taille pour éviter l’exode des joueuses de hockey

Isabelle Leclaire
Isabelle Leclaire avec l’équipe des Carabins de l’Université de Montreal – Crédit photo : Université de Montréal

L’équipe canadienne de hockey féminin qui s’est illustrée aux Jeux olympiques de Pékin compte plusieurs joueuses (dont la capitaine Marie-Philip Poulin et la gardienne Ann-Renée Desbiens) associées au Centre 21.02 basé à l’Auditorium de Verdun. Certaines de leurs collègues du centre venant d’ailleurs ont aussi participé aux Jeux avec leur propre équipe nationale..

Pour Isabelle Leclaire, l’approche choisie par le Centre 21.02 est fort pertinente puisqu’elle va contribuer à retenir plus de joueuses d’élite au Québec. Après leur passage au collégial et à l’université, il y aura un choix possible pour leur développement, tant vers les équipes nationales que professionnelles.  « Elles veulent jouer ensemble et s’entraîner dans de meilleures conditions plutôt que de se regrouper tard en soirée pendant la semaine ! » explique Mme Leclaire en évoquant la dizaine d’athlètes olympiques qui s’entraîne à Verdun. 

Ces conditions d’entraînement rendent difficiles le développement du hockey féminin. Avant ou après leur carrière sportive universitaire, certaines hockeyeuses devaient souvent jouer avec des gars pour continuer à développer leurs habiletés.

C’est le cas de la Lachinoise, Vanessa Thibault, qui a joué à University of Minnesota Duluth aux États-Unis, de 2009 à 2013. « Quand je suis allé là-bas, il n’y avait pas une grande rivalité universitaire comme maintenant au Québec. J’ai eu l’une des plus belles expériences de ma vie quand on a gagné le Championnat NCAA (Frozen Four) » raconte la travailleuse autonome en gestion. Auparavant, elle avait dû jouer son hockey mineur double lettres avec les garçons à Lachine. 

Prendre son envol à Montréal : de l’espoir à la réalité pour les hockeyeuses d’ici 

Ne voulant pas rester vivre aux États-Unis, la jeune femme s’est retrouvée avec des options limitées. « Quand je suis revenue à Montréal, c’était difficile parce que je commençais aussi ma carrière en comptabilité » se rappelle celle qui joue à nouveau contre les gars, pour le plaisir cette fois-ci, avec des universitaires.

Encore plus fort avant la première médaille d’or des Canadiennes aux Olympiques de Salt Lake City en 2002, cet exode des meilleures joueuses vers les universités américaines est toujours un problème pour l’entraîneure-chef des Carabins de l’Université de Montréal.  « Beaucoup de celles qui décident de jouer dans le NCAA ne reviennent pas au Canada après leurs quatre années. Ce sont des personnes de grande valeur qu’on perd pour notre société et notre hockey ! ». La coach a d’ailleurs joué son hockey mineur avec les gars jusqu’au niveau junior. Mme Leclaire fait aussi remarquer que « la génération actuelle a un dossier académique de plus en plus fort et des intérêts plus variés qu’avant ». 

Avec une vingtaine de joueuses francophones en provenance de différents cégeps, les Stingers de Concordia sont un bel exemple du pouvoir d’attraction de Montréal. La preuve que notre ville est déjà un hub du hockey universitaire féminin. Jouant avec cette équipe, Brigitte Laganière de Lachine, ne veut pas que l’obtention de son diplôme universitaire sonne le glas du hockey dans sa vie. « Je ne suis pas prête à faire mon deuil du hockey ! Même si on n’a pas beaucoup d’informations actuellement pour l’équipe de la Premier Hockey Federation et le Centre 21.02, cela me donne des étincelles dans les yeux »

Tout comme la médaille d’or remportée à Pékin par les Canadiennes nous en a données à tous.

Centre 21.02 à Verdun ?

Basé à l’Auditorium de Verdun à Montréal, Le Centre 21.02 offre un lieu d’entraînement quotidien et des opportunités à plus de 40 athlètes dont une vingtaine de joueuses du programme national. Le nom du Centre 21.02 souligne la première médaille d’or remportée par l’équipe nationale féminine aux Jeux olympiques de Salt Lake City le 21 février 2002.  Le Centre est un partenaire clé dans le cheminement du développement de l’athlète à long terme pour les joueuses d’élite qui aspirent à jouer pour leur équipe provinciale, nationale et, éventuellement, les rangs professionnels.

Yves Meunier

Yves Meunier
Collaboration spéciale
Résident de Lachine où il s’est impliqué dans les activités de ses enfants, Yves a grandi à Verdun. Journaliste de métier et de formation, il a oeuvré dans le secteur des communications publiques.

La photo en haut de cet article est une composition d’une photo de joueuses de hockey provenant de CANVA et d’un cliché de l’Auditorium de Verdun qui héberge le Centre 21.02.


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