La Théière, un organisme communautaire lachinois oeuvrant auprès des personnes âgées, a dû relocaliser une partie de ses activités du sous-sol de la Maison du Brasseur vers un autre niveau de l’édifice municipal en raison de la présence d’amiante. Des travaux doivent être effectués au sous-sol à la suite des derniers épisodes de forte pluie qui ont causé des inondations.
Des opérations de séchage, de déshumidification et de purification de l’air ont été conduites, mais certains planchers et murs n’ont pas séchés adéquatement et doivent être remplacés.
« Ces planchers et ces sections de murs sont susceptibles de contenir de l’amiante. Nous allons donc circonscrire les sections concernées et confier les travaux d’enlèvement à des entrepreneurs compétents en la matière, car nous ne faisons pas ce genre de travaux à l’interne », indique Isabelle Jacques, chargée de communication à l’Arrondissement de Lachine, en réponse aux questions de Nouvelles d’Ici.
Une fois les travaux d’enlèvement d’amiante effectués par l’entrepreneur, un test de qualité de l’air sera fait tel qu’exigé par la loi, ajoute-t-elle.
Pour l’instant, seules les activités de La Théière sont touchées par les travaux. L’organisme pourra réintégrer ses locaux dès que le chantier sera terminé. Mais, selon l’ampleur des travaux requis, il n’est pas exclu que d’autres organismes soient également affectés.
Le casse-croûte et la boutique de l’organisme sont fermés pour l’instant et ses bureaux ont été déplacés dans le salon A. Ainsi, toute la programmation de la session d’été va se dérouler à l’étage. Le café de La Théière se retrouve dans le Salon B.
Une surprise ?
« La présence d’amiante n’est pas une découverte. Nous détenons un registre des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante dans nos bâtiments et en particulier pour la Maison du Brasseur. Ces matériaux sont maintenus sous étroite surveillance afin de nous assurer qu’ils demeurent en bon état », souligne Mme Jacques en précisant qu’il est normal de retrouver de l’amiante dans un bâtiment construit dans les années 1800.
Rappelons qu’aucune loi ni aucun règlement municipal ne requiert de procéder à l’enlèvement systématique des matériaux contenant de l’amiante ou présumés en contenir. En revanche, la loi exige depuis 2013 la réparation de ceux qui sont endommagés et peuvent libérer des fibres d’amiante dans l’air ambiant.
« En ce qui concerne le bâtiment en général, la majorité des matériaux contenant de l’amiante sont à notre connaissance situés au sous-sol. Cependant, étant donné l’âge du bâtiment, il demeure tout à fait possible d’en trouver ailleurs », évoque la chargée de communication.
La photo en haut de cet article a été prise par Karine Joly en 2021.
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