Sarah Couillard terminera sous peu sa quatrième session en Sciences de la nature au Cégep André-Laurendeau. Cependant, il lui restera encore une session avant d’obtenir son diplôme d’études collégial (DEC) et d’aller à l’université.
Prendre le temps d’apprendre… à son rythme
« J’ai voulu prendre mon temps et profiter de la vie. Cela devenait trop pour moi, je veux avoir de bonnes notes, mais aussi du plaisir à étudier », affirme l’étudiante d’André-Laurendeau.
Cette sagesse, elle l’a apprise à ses dépens, alors qu’elle reçoit un diagnostic de trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) à la fin de son secondaire. Heureusement, elle est bien soutenue par sa famille et son école et elle reçoit de bons outils pour l’aider à poursuivre ses études.
Une fois au Cégep, elle décide d’alléger son horaire de cours afin de respecter son rythme. Une modification qui lui a permis aussi de profiter des activités socioculturelles du cégep et de participer au journal étudiant et de faire partie de l’équipe d’impro.
« Ce qui est bien avec le journal étudiant, c’est que tu n’es pas obligée d’étudier en journalisme pour y participer. On se rencontre une fois par mois et on choisit les sujets en équipe selon les évènements qui se déroulent au cégep, ou selon nos goûts. Il n’y a pas de sujets imposés ou de nombre d’éditions à produire. On le gère selon nos disponibilités », ajoute-t-elle.
Le Roc et la Garnotte
Le Cégep André-Laurendeau a deux équipes d’impro: le Roc et la Garnotte. Sarah fait partie de la seconde. Chaque mercredi soir, pendant 30 semaines, elle a une pratique avec son équipe ou un match d’impro contre d’autres cégeps, en plus des tournois organisés les fins de semaine à travers le Québec durant l’année scolaire. D’ailleurs, l’an dernier, son équipe a remporté la finale nationale du tournoi intercollégial d’impro du RIASQ contre l’équipe de Rimouski.
Pour Sarah, l’impro lui donne l’occasion de tester des personnages. En s’inspirant des gens qu’elle croise dans la rue ou dans l’autobus; elle explore l’être humain et ses multiples facettes.
« J’aime faire rire les gens, quand les gens rient cela me rend heureuse. L’impro m’a aidée à avoir confiance en moi lorsque je dois faire des présentations orales, etc. », mentionne-t-elle un sourire aux lèvres.
Un autre aspect important pour l’équilibre de vie de Sarah, c’est le sport. Chaque semaine, elle pratique le ‘Ultimate Frisbee’ dans une équipe près de chez elle. Le sport est son exutoire et lui permet vraiment de trouver son équilibre de vie.
Les Sciences de la nature, l’amour du vivant!
Sarah aime le vivant ! Elle est fascinée par toutes les petites choses de la vie, par exemple, l’impact des hormones sur le corps, ou encore les champs électriques des abeilles et comment elles communiquent avec les fleurs.
« Pour moi, le programme va assez en profondeur, on apprend beaucoup de concepts et nous avons plusieurs laboratoires pour mettre en pratique la théorie apprise », affirme Sarah.
Le programme offre aussi des périodes d’encadrement pour les étudiantes et étudiants de première année. Durant ces périodes, il est possible de se présenter sans rendez-vous et poser des questions aux profs dans les classes. C’est aussi une période qui permet d’étudier en groupe.
« Cela m’a vraiment aidée, car les profs sont dédiés à ces périodes, il n’y a aucun cours pendant ce temps. Elles et ils prennent le temps de bien nous expliquer et de répondre à nos questions. J’ai aussi eu recours à du tutorat, car j’avais beaucoup de difficulté en chimie. Je pense qu’il ne faut pas attendre juste avant les examens pour demander de l’aide », mentionne celle-ci.
Et l’université ?
Sarah ne sait pas encore ce qu’elle va étudier à l’université. Elle hésite entre la biologie éthique, car elle aime les sciences, et l’architecture, comme elle a une bonne conception de l’image en 3D et des défis du design. Peu importe son choix, elle va s’assurer de toujours garder un équilibre de vie.
« J’essaie de toujours avoir 6 heures de sommeil par nuit, de bien manger, de faire du sport, j’utilise la méthode Pomodoro pour étudier, cela m’aide grandement avec mon TDAH. L’important, c’est de trouver ce qui fonctionne pour nous, ce qui nous fait du bien et ce qui nous rend heureux. Moi, je ne vise pas les notes de 90, mais 80, c’est plus raisonnable pour moi. Le cégep m’apprend autant sur la théorie que sur moi-même! », ajoute cette dernière.
Le parcours de Sarah Couillard est vraiment inspirant, rempli d’humanisme et d’humilité. Souhaitons-lui tout le succès et le bonheur dans ses études et sa carrière.
Cette publication “Partenaires d’Ici” a été écrite par le Service des communications du Cégep André-Laurendeau.
Le programme Sciences de la nature du Cégep André-Laurendeau offre plusieurs cours optionnels variés qui couvrent tous les préalables universitaires de Sciences de la santé et de Sciences pures et appliquées. Pour tous les détails sur le programme, consultez cette page Web.
Les photos illustrant cette chronique ont été fournies par le Cégep André-Laurendeau.
