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Un réseau pour s’impliquer dans la santé mentale des gens de Lachine et de LaSalle

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Lancé en 2021 pour briser l’isolement et dépister les personnes à risque, le Réseau d’éclaireurs en santé psychologique se pérennise. Trois personnes-relais locales sillonnent aujourd’hui le territoire du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal (CIUSSS ODIM), couvrant LaSalle et Lachine.

« C’est un projet de résilience communautaire en santé psychologique qui a été mis en place par le ministère de la Santé et des Services Sociaux. Notre rôle, c’est de trouver des agents de bienveillance et donc d’avoir des yeux et des oreilles pour nous, les travailleurs de la santé », explique Cindy Ménard, agente de relations humaines au CIUSSS ODIM.

Ces éclaireurs et éclaireuses, entièrement bénévoles, vont détecter dans leur environnement si des personnes ont des besoins en matière de santé psychologique. Le réseau peut aussi financer des initiatives citoyennes comme des groupes de rencontre en payant la location d’un local, par exemple.

Une partie des éclaireurs sont des professionnels qui travaillent déjà avec des clientèles à risque, dans des organismes communautaires. L’autre partie est constituée de « monsieur, madame Tout le monde qui a envie de s’impliquer, qui va être là pour repérer, sensibiliser et faire la promotion de différentes initiatives pour vraiment aider leur entourage », ajoute-t-elle.

Dans le cadre du projet, des ateliers de santé mentale positive, par exemple, sont donnés aux éclaireurs et éclaireuses ainsi qu’à la communauté. 

« On ne demande pas aux éclaireurs de faire de l’intervention, mais plutôt du repérage et de l’accompagnement vers les bons services. On est là pour les soutenir dans l’apprentissage et la recherche d’informations », précise Stéfanie Lavoie, travailleuse sociale au CIUSSS ODIM

Même si le réseau a été créé spécifiquement pour la pandémie et ses répercussions, toutes les thématiques sont couvertes. Au départ, l’initiative devait seulement durer une année, mais elle va perdurer.

Concrètement, l’approche repose sur la capacité des personnes à trouver les ressources qui sont à leur disposition, et à entreprendre des actions qui sont à leur portée pour maintenir ou recouvrer une bonne santé mentale.

À Lachine, une bénévole qui fait la différence dans la communauté comme éclaireuse

Louise Rosenberg est une éclaireuse citoyenne, responsable du café-rencontre de Lachine. Elle a justement senti le besoin de ventiler par rapport à la pandémie. Mais surtout, « j’avais besoin en tant que citoyenne de reprendre le pouvoir sur ma vie. Je voulais en parler avec d’autres aînés ». C’est pourquoi, elle a créé ce groupe d’une trentaine de personnes. Elles parlent de toutes sortes de sujets qui touchent de près ou de loin les personnes âgées.

« Ça donne naissance à un mouvement qui aide les aînés à prendre leur place, à s’assumer de façon différente. C’est important d’avoir le soutien du réseau comme citoyens », ajoute Mme Rosenberg.

Ce genre de rencontres n’est pas une thérapie de groupe, mais a justement permis à l’éclaireuse et à l’équipe de référer des gens en détresse.

Les trois personnes-relais vont aussi à la rencontre des gens dans les évènements afin d’expliquer leur mission, mais aussi de recruter de nouveaux éclaireurs dans la communauté. Aucune qualification préalable n’est nécessaire pour faire partie du réseau. Cette année, son principal objectif est justement de se faire connaître davantage.

« Ce projet nous a permis de rebâtir des liens avec la communauté qui avaient été effrités avec le temps. Ça permet de ramener le CLSC à la base. La pandémie a amené plein d’effets négatifs, mais le positif, c’est que de nouveaux projets comme celui-là ont émergé », croît Mme Lavoie.

« On se rend compte qu’on est capable comme citoyens de faire plus pour nous, entre nous. Ça donne du pouvoir aux citoyens. Je trouve ça important, surtout dans la période actuelle », conclut Mme Rosenberg.

Comment devenir éclaireur ou éclaireuse ?

Pour devenir éclaireur ou éclaireuse, il suffit de se rendre sur la page web dédiée et de remplir le formulaire d’inscription. L’un des relais vous contactera ensuite. Des réunions d’informations se tiennent mensuellement. Il est aussi possible de proposer une initiative qui cadre avec ce réseau.

Les éclaireuses et éclaireurs, actuels et futurs, peuvent toujours écrire à l’équipe à l’adresse courriel projetreseaueclaireurs.comtl@ssss.gouv.qc.ca pour obtenir des renseignements.

La photo en haut de cet article provient de CANVA.


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Carl Sincennes, Initiative de journalisme local
En tant que journaliste, Carl couvre les affaires municipales et civiques pour Nouvelles d’Ici dans le cadre de l’Initiative de journalisme local. Il couvre l'actualité du sud-ouest de Montréal depuis 2019. Après avoir fait ses classes dans plusieurs stations régionales de Radio-Canada au pays, il a été journaliste pour le Messager LaSalle (devenu Métro LaSalle, durant son passage) et la radio CKVL, avant de rejoindre Nouvelles d’Ici. Carl a un baccalauréat en journalisme de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Intégrer l’équipe de Nouvelles d’Ici était donc pour lui la suite naturelle des choses.