Mercredis « ciné-parc » en juillet à Lachine à l’invitation de jeunes d’ici

Article mis à jour le 4 juillet 2024 avec l’ajout de Sarra Benziada, Benita Djousack et Gabriela Desira-Jones.

Lachine en lumière est le premier projet collectif de l’initiative La démocratie dans les mains des jeunes (DMJ) qui sera dévoilé au grand public le 3 juillet à 19h. Cette activité de ciné-parc organisée par un groupe de jeunes sera au programme tous les mercredis du mois de juillet dans les parcs LaSalle et Kirkland de l’arrondissement de Lachine.

Angelo Bermudez, David Rueda, Jorge Del Rosario, Julian Valencia, Isaac Hernandez, Sarra Benziada, Benita Djousack et Gabriela Desira-Jones se réunissent une fois par semaine dans les locaux de l’éco-quartier de Lachine pour travailler sur leur projet.

Financée par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec, cette initiative construite autour d’un budget participatif pour les jeunes a permis à chaque équipe lauréate du vote populaire d’obtenir un budget de 15 000$ pour financer le développement de son projet collectif.

«Notre projet consiste à créer un espace pour la communauté Lachinoise pour se regrouper, s’amuser, s’entretenir, en regardant des films», explique M. Bermudez. Un film sera projeté chaque semaine en plein air et des collations gratuites seront également offertes aux cinéphiles.

De la recherche d’idée à la réalisation

Lors de la visite de Nouvelles d’Ici, quelques jours avant le lancement de leur événement, ces jeunes âgés de 16 à 19 ans, finalisent les derniers détails de leur projet. Il y a du travail à faire tous les jours, et la préparation continue en dehors de leurs rencontres, explique M. Valencia.

Principaux responsables de ce projet collectif, ils ont cheminé pour le mener jusqu’au bout. L’apprentissage reste l’élément clé dans cet exercice de budget participatif. 

Des hauts et des bas

Les réponses ont fusé lorsque Nouvelles d’ici leur a demandé ce qu’ils ont appris.

«Pour moi, j’ai appris comment faire de la recherche pour trouver tous les matériaux dont j’ai besoin pour notre projet», déclare M. Bermudez. 

« Développer un projet ? Je ne savais pas comment ça marche», répond M. Rueda qui dit mieux comprendre, maintenant, les étapes administratives derrière la mise en œuvre d’un événement.

« Ça m’aide beaucoup, parce que je n’ai pas une bonne relation avec les gens à l’école », avoue, quant à lui, M. Del Rosario, qui a développer des relations amicales et s’est ouvert aux autres tout en améliorer grandement son français grâce à la DMJ.

Leur parcours pour que Lachine en lumière se concrétise ne s’est pas déroulé sans embûches, que ce soit pour l’obtention des droits d’auteur des films, la recherche des machineries et des équipements ou même la publicité. «Au début, c’était difficile », admet M. Del Rosario. Mais, grâce à leur détermination, ces jeunes de Lachine ont réussi à trouver tout ce dont ils avaient besoin et reconnaissent aujourd’hui que ce projet a été une belle expérience. Ils ont pu acquérir des compétences professionnelles et des habiletés sociales tout en s’engageant plus dans leur communauté.

La photo du groupe de jeunes derrière Lachine en lumière en haut de cet article a été prise par Myrialine Catule.

Nouri Nesrouche et Karine Joly ont collaboré à la rédaction de cet article.