Membre de l’équipe nationale de hockey de France, des équipes de hockey et de rugby du Cégep André-Laurendeau, Louanne Mermier n’est pas une étudiante du Cégep André-Laurendeau comme les autres. Portrait d’une étudiante qui carbure à l’adrénaline.
Louanne Mermier a décidé de faire ses études au Québec pour jouer au hockey, car le hockey, c’est au Cégep André-Laurendeau que ça se passe! « En France, il n’y a pas de ligne féminine compétitive de hockey, comme il peut y en avoir pour les garçons. Je retourne en France presque à chaque deux mois pour participer à des tournois ou des camps d’entraînement avec l’équipe nationale, mais sinon, mon entraînement, c’est avec le Boomerang que je le fais. On a trois pratiques par semaine sur la glace, deux entraînements de musculation et une à deux parties les week-ends. C’est très intense, j’adore ça! » affirme Louanne.
Originaire de Haute-Savoie en France, Louanne joue au hockey depuis l’âge de 9 ans. Alors qu’elle assistait à une partie de son demi-frère, elle a demandé si elle aussi pouvait jouer au hockey. L’entraîneur l’invite alors à un camp d’entraînement, pour jouer avec les garçons.
Sur la glace, Louanne joue à la défense sur le côté droit, tandis qu’au rugby, elle joue en avant sur la deuxième ligne. Lorsqu’on lui demande comment elle fait pour gérer son temps entre les trois équipes et ses études, elle répond simplement qu’elle aime quand ça bouge! Elle travaille aussi à temps partiel au Café Inn du cégep. « En travaillant au café, je rencontre des personnes qu’en temps normal, je n’aurais pas la chance de côtoyer. C’est une belle façon de socialiser », ajoute-t-elle.
2 diplômes d’études collégiales (DEC) pour continuer à jouer au hockey
Après avoir terminé son DEC en sciences humaines, Louanne ne savait pas dans quel domaine étudier à l’université, mais souhaitait continuer de jouer au hockey. C’est pourquoi elle s’est inscrite dans un autre programme d’études collégiales, soit en Art, Lettres et communication, profil cinéma. Un domaine d’études qu’elle ne connaissait pas, mais qu’elle aime vraiment et trouve très enrichissant.
Plus tard, elle aimerait poursuivre ses études à l’Université de Montréal afin de devenir kinésiologue et se joindre aux Carabins, mais pour l’équipe de rugby. « Je suis consciente que je suis rendue à la limite de ma carrière au hockey, cela étant dit, je vais toujours trouver un moyen de jouer. »
Études, sports, travail et vie en colocation à LaSalle
Louanne fait partie des centaines d’étudiantes et étudiants internationaux au Cégep André-Laurendeau. C’est son entraîneur de hockey qui lui a trouvé son appartement à deux pas du cégep.
« Ma coloc, c’est aussi une coéquipière du hockey. On s’entend à merveille. Depuis deux ans, on habite aussi avec un autre étudiant qui fait partie de l’équipe de hockey masculine. On a la chance de tous pratiquer le même sport, ce qui fait en sorte qu’on a une connexion de plus. »
« Mes colocs, mes amies et amis du sport sont devenus ma famille. On fait plusieurs activités ensemble, on s’entraide, on est là les uns pour les autres. D’ailleurs, à Noël dernier, au lieu de retourner en France voir ma famille, on a célébré tous ensemble, c’était génial! », raconte Louanne.
« Quand tu es dans une équipe, tu as le sentiment de faire partie d’un groupe et quand tu arrives d’un autre pays, c’est très rassurant. Je conseille à tous les étudiants et étudiantes d’oser essayer un sport, même sans avoir jamais joué. J’étais en train de m’entraîner en musculation quand une collègue m’a parlé du rugby et m’a invitée à essayer, et maintenant, je suis accro », s’exclame Louanne.
Du hockey et encore du hockey au Championnat du monde féminin en avril à Brampton en Ontario ?
Après quatre ans au Québec, Louanne vit sa meilleure vie, comme elle le dit si bien. Elle espère pouvoir s’établir de façon permanente ici, mais elle reste ouverte à toutes les possibilités.
Louanne vient d’être sélectionnée pour représenter encore une fois l’équipe de France au Championnat du monde féminin de hockey de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) qui se tiendra du 5 au 16 avril prochain à Brampton en Ontario. Puis, elle espère aussi que son l’équipe de hockey du cégep passe le premier tour des séries collégiales.
Quand la communauté s’engage dans le sport féminin : le soutien de Fuel Transport, une entreprise de LaSalle
Depuis septembre dernier, l’entreprise de LaSalle, Fuel Transport vient en soutien aux équipes sportives féminines du AL Sports du Cégep André-Laurendeau.
Les équipes féminines de hockey, de soccer, de basketball, de volleyball, de rugby et les joueuses au golf, peuvent compter sur le soutien financier de l’entreprise à titre de commanditaire principal pour les deux prochaines saisons. Cette association entre les équipes féminines du Boomerang du Cégep et d’une entreprise laSalloise est une belle reconnaissance des étudiantes-athlètes, autant dans leurs études collégiales qu’en compétition.
Débordante d’énergie, Louanne Mermier est un modèle à suivre pour les étudiantes qui pratiquent un sport tout en poursuivant leurs études collégiales.
À quelques jours de la Journée internationale des droits de la femme du 8 mars, elle représente une génération de femmes inspirantes qui osent s’affirmer et se distinguer dans l’action.
Pour plus d’informations sur les programmes du Cégep André-Laurendeau, c’est par ici !
Cette publication “Partenaires d’Ici” a été écrite par le Service des communications du Cégep André-Laurendeau et fait partie d’une série de témoignages d’étudiants et étudiantes du Cégep André-Laurendeau.
La photo en haut de cet article est un collage de trois photos de Louanne Mermier (portrait, hockey et rugby) fournies par le Cégep André-Laurendeau.
