Maison Nivard-de-Saint-Dizier à Verdun
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Verdun : courts-métrages autochtones présentés en plein air par Wapikoni à la Maison Nivard-De Saint-Dizier

Le 13 septembre prochain, le Ciné-quartier et la Maison Nivard-De Saint-Dizier collaborent avec le Wapikoni pour une soirée ciné-parc à Verdun. La projection en plein air présentera une série de courts-métrages réalisés par des autochtones du Québec.

Le public est invité à prendre part à cette soirée gratuite qui mettra en lumière des sujets portant sur la nature, l’écologie, la culture, le savoir-faire artisanal, les histoires et les légendes des Premières Nations. 

Avec l’objectif d’encourager l’ouverture et la compréhension de la culture et les réalités des communautés autochtones, cette projection permettra de voir la richesse et la beauté de ces différentes communautés, indique Marine Tragarz, coordinatrice des distributions et développement des publics pour le Wapikoni.

«Plus on donnera la voix aux personnes autochtones, plus ça permettra une plus grande ouverture, une sensibilité et une connaissance», dit-elle.

Enseigner le septième art à l’aide d’un studio mobile

Cela fait maintenant vingt ans que le Wapikoni mobile voyage à travers le Québec et travaille avec de nombreuses communautés autochtones dans le but d’enseigner l’usage des outils numériques afin de leur permettre de créer des œuvres audiovisuelles. 

Une roulotte.
Le Wapikoni mobile. Crédit photo: Wapikoni

Grâce à leur studio mobile, enfants et adultes ont l’opportunité de raconter une histoire dépeignant les réalités de leur communauté. Le Wapikoni mobile contient tout le matériel nécessaire pour permettre à ces gens de produire un court-métrage. En plus de cela, cette organisation à but non lucratif leur offre une formation gratuite de quatre semaines pour apprendre les bases du métier de cinéaste. 

Ainsi, les apprentis ressortent avec des habiletés de scénarisation et de montage. À la fin du programme, ils auront réalisé un vidéoclip, une œuvre de fiction ou un documentaire portant sur le sujet de leur choix.

Le Wapikoni les accompagne dans le processus de création, puis s’occupe de la distribution et diffusion de ces films à leur retour à Montréal. «Tous les films sont distribués, mais il y en a, selon la qualité narrative et audiovisuelle, qui peut après tourner dans les festivals», précise Mme Tragarz.

Débutant à 19h30, la programmation contient quatorze films d’une moyenne de cinq minutes. Les courts-métrages seront projetés à l’extérieur sur le site de la Maison Nivard-De Saint-Dizier. Par contre, en cas de pluie, l’activité sera annulée.   

La photo d’ouverture représente la Maison Nivard-de-Saint-Dizier à Verdun. Crédit photo : Karine Joly.


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Myrialine Catule
Résidente de Montréal-Nord, Myrialine couvre l’actualité du sud-ouest de Montréal dans le cadre du programme de bourses pour les médias de la Fondation canadienne des relations raciales. Elle termine actuellement son baccalauréat en journalisme avec une mineure en diversité dans le monde contemporain à l’Université Concordia. Elle a publié des articles dans les journaux étudiants The Link et The City ainsi que Heritage, un magazine offrant une approche du journalisme de solutions sur le chômage des jeunes en Ouganda. Pour elle, le journalisme est vraiment nécessaire pour aller à la rencontre des gens. C’est pourquoi elle est fière de pouvoir travailler à Nouvelles d’ici.