Salon des aînés 50+ de Lachine : tour d’horizon d’une multitude de services et d’opportunités de bénévolat

La Maison du Brasseur de Lachine a accueilli le Salon des aînés 50+ le 7 novembre dernier. Dès la première heure, plus d’une vingtaine d’organisations étaient au rendez-vous, avec un kiosque, pour faire connaître leur mission. 

Navigatrice du programme des sentinelles en gériatrie sociale de Lachine, Rayya Khairallah décrit les différents services. L‘appel du Bon matin permet à des bénévoles de prendre des nouvelles des personnes aînées par téléphone. D’autres peuvent accompagner celles qui en ont besoin vers des ressources pertinentes pour faciliter leur autonomie. Le Centre multi-ressources de Lachine (CMRL) veut aussi attirer de nouvelles personnes pour suivre la formation gratuite permettant de devenir une sentinelle.

Un peu plus loin, le Club des personnes handicapées du Lac Saint-Louis annonce sa raison d’être : briser l’isolement et favoriser l’inclusion. Le club a un local à Lachine et accueille des membres de tout l’Ouest-de-l’île : de Verdun à Pierrefonds. Il propose même un service de transport adapté. 

Au kiosque du Comité d’action en sécurité urbaine (CASUAL), la coordonnatrice, Julia Nzinga, décrit son travail en partenariat avec les organismes et institutions contre les situations de violence en contexte familial. 

Le Cercle de fermières de Ville Saint-Pierre existe depuis 1976 et fêtera donc son 50^e anniversaire en 2026. L’organisme réunit des femmes autour de cours d’artisanat textile et culinaire. Les créations des membres sont ensuite utilisées pour aider des femmes, en partenariat avec d’autres organismes. Le Cercle collabore notamment avec l’Union mondiale des femmes paysannes, un réseau international de solidarité avec les femmes rurales et les travailleuses à domicile.

Plusieurs professionnels du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Ouest-de-l’Île de Montréal tenaient également un kiosque pour informer sur les manières de « permettre aux gens de rester dans leur maison le plus longtemps possible. » Le kinésiologue, Éric Deslauriers, a notamment recommandé le cursus gratuit en prévention des chutes, le programme Programme Intégré d’Équilibre Dynamique (PIED).  

Beaucoup de dynamisme aussi au kiosque du Centre La Théière 50+ : les porte-paroles, Tamara Peel et Marie-Josée Boivin, expliquent que le centre fournit des activités non seulement éducatives, mais aussi sociales et de santé.

Plus récemment, les résidentes et résidents du quartier Duff-Court ont fondé le Comité de vie du quartier en question, le COVIQ. L’organisation communautaire offre différents services et activités. Les personnes proches aidantes n’ont pas été oubliées au salon de Lachine avec le kiosque du Groupe des aidants du Sud-Ouest (GASO), l’association située sur le boulevard Newman à LaSalle.

Présent également le 7 novembre dernier, le Service d’accompagnement spirituel des personnes malades ou âgées à domicile (SASMAD) permet aussi à des bénévoles de rencontrer des personnes âgées pour leur fournir un accompagnement et des échanges.

Le prochain Salon aura lieu dans deux ans, pour présenter à nouveau des ressources prenant soin des personnes aînées de Lachine, mais aussi de LaSalle et de Verdun.

Johanne Rochefort
Collaboration spéciale
Résidente de Lachine depuis 41 ans, Johanne a eu une carrière de diététiste-nutritionniste pendant 40 ans, avant de prendre sa retraite. Curieuse de nature, elle est amatrice de sport, passionnée pour l’environnement, ainsi qu’une lectrice régulière de l’actualité politique à tous les niveaux, de l’international au local.

Un atelier de réalité virtuelle attire l’attention lors du Salon 50+ de Lachine, pour développer l’empathie à l’aide d’un outil convivial et efficace

Sur la table du kiosque de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, plusieurs casques d’écoute et lunettes de réalité virtuelle (RV) ont été mis à la disposition du public qui a défilé au Salon le 7 novembre.

Les spectateurs et les spectatrices se retrouvent donc dans une situation « réelle » et peuvent vivre une expérience immersive en ayant l’impression de vraiment y être. 

L’animateur et chargé de projets au sein de la Fondation, Hubert Minier, a invité les gens à s’asseoir pour visionner en réalité virtuelle deux histoires.

« Dans la peau d’une personne LGBT », une personne membre de la communauté  LGBTQ+ subit des micro-agressions verbales dans son milieu de travail, par exemple, ce qui porte immanquablement à réfléchir. 

« Pour lutter contre la maltraitance chez les aînés » met en scène une une personne âgée victime d’intimidation. Son visionnement par une participante a suscité chez-elle une longue discussion sur le sujet et elle était fort impressionnée par la véracité du document.

L’objectif de la Fondation, souligne M. Minier, est de « bâtir des environnements positifs et bienveillants en encourageant des attitudes émotionnelles et relationnelles saines ». Avec la réalité virtuelle, il s’agit de « stimuler une empathie cognitive », ajoute-t-il. 

La réalité virtuelle a démontré une meilleure performance concernant la rétention à long terme, comparativement aux supports éducatifs plus traditionnels.

Elle offre donc une perspective encourageante pour l’amélioration des relations interpersonnelles, décrit M. Minier.

Mary Ann Locke
Collaboration spéciale
Résidente de Verdun et auparavant enseignante au Cégep de Jonquière, Mary Ann habite dorénavant près de ses petits-enfants. C’est une adepte de tricot, de traduction et de promenades quotidiennes avec son chien. De sa région natale au Saguenay, elle a gardé un petit chalet saisonnier qu’elle affectionne particulièrement.