Mini-forêts à Verdun : parc de l'Aqueduc et berges près des serres s
Actualités Environnement Nature Verdun

Bientôt 2 mini-forêts à Verdun sur les berges et au parc de l’Aqueduc

Une autre version cet article publiée le 14 avril a été mise à jour le 26 mai pour refléter le choix des 2 sites à la suite du sondage.

Les Verdunoises et les Verdunois ont choisi le futur emplacement de deux mini-forêts dans leur arrondissement en répondant à un sondage en ligne en avril.

Sur un total de 1050 réponses, le site des berges a remporté 67% des suffrages tandis que celui du parc de l’Aqueduc est arrivé en 2e position avec 52%.

2 mini-forêts à Verdun

Ce projet de mini-forêts est l’un des 7 projets gagnants du budget participatif 2021 de la Ville de Montréal. Il consiste à aménager 7 mini-forêts dans des parcs locaux ou espaces municipaux sous-utilisés des arrondissements de Verdun, Montréal-Nord, Outremont, Pierrefonds-Roxboro, et Rosemont-La Petite Patrie.

Avec un budget moyen de 200 000 $ pour l’implantation d’une mini-forêt, le budget participatif 2021 de Montréal va permettre de financer la création de deux de ces espaces à Verdun. Un site sera aménagé cette année et l’autre en 2023.

Après avoir analysé 13 sites possibles, l’arrondissement Verdun en avait retenu 4 pour les soumettre à la population.

Dans sa présentation du projet, l’arrondissement de Verdun comparait les points forts et faibles de chacun des 4 sites avec des photos aériennes

Voici des photos des 2 sites lauréats, des clichés pris sur le terrain en avril.

Les deux autres sites ci-dessous n’ont pas été retenus.

C’est quoi une mini-forêt ?

Développé par le botaniste japonais Akira Miyawaki, le concept des mini-forêts consiste à créer des forêts denses sur de petits espaces urbains en y plantant des arbres indigènes à croissance rapide. À la base, il s’agit de laisser la nature se développer par elle-même avec des espèces indigènes. Ces petits écosystèmes peuvent être implantés dans la cour d’une école, un parc urbain, une friche industrielle, etc.

Une mini-forêt est souvent implantée sur un petit espace de la taille d’un terrain de tennis, environ 200 m2, où jusqu’à 600 arbres et arbustes peuvent se développer. 

Les avantages de ces espaces forestiers en milieu urbain sont nombreux. À l’image du Jardin de la biodiversité à proximité de la Maison Nivard-De Saint-Dizier à Verdun, une mini-forêt permet d’augmenter la biodiversité de la faune et de la flore en pleine ville. Elle peut aussi contribuer à réduire les îlots de chaleur, capter les gaz à effet de serre (GES) et fournir un espace de bien-être, d’éducation, d’inspiration et de ressourcement pour la population.

3 exemples récents au Québec : Crabtree, Saint-Félicien et Rosemont-La-Petite-Patrie

Si le concept des mini-forêts a vu le jour au Japon, il a fait son apparition au Québec depuis le début de la pandémie comme le montrent les trois exemples suivants.

À Crabtree

La première mini-forêt québécoise aurait été plantée à Crabtree dans la région de Lanaudière. Au mois de mai 2021, des élèves d’une école primaire ont planté plus de 400 végétaux sur un terrain public de la municipalité de Crabtree. Selon un article du journal local, L’Action, une vingtaine d’espèces indigènes ont été choisies.

À Saint-Félicien

En octobre 2021, des étudiants du cégep de Saint-Félicien ont réalisé un projet de forêt-école avec un groupe d’élèves de première année comme l’indique cet article publié dans le journal local Le Quotidien. La mini-forêt ainsi créée permettra de capter “54 tonnes de gaz à effet de serre (GES)”.

À  Montréal, dans l’arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie

L’arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie est le pionnier dans l’implantation de mini-forêts à Montréal.

Comptant chacune 600 arbres et 30 arbustes, deux d’entre elles ont été plantées en juin 2021 dans le parc Pélican et le Parc du père Marquette. C’est la coopérative Arbre-Évolution en collaboration avec deux entreprises qui a réalisé l’aménagement avec l’aide d’une vingtaine de bénévoles.

Daniel Mercier

Daniel Mercier
Collaboration spéciale
Résident de Verdun et membre de la Socitété de Biologie de Montréal, Daniel Mercier est passionné des sciences naturelles. Il aime partager ses connaissances avec les autres.

La photo en haut de cet article a été prise à proximité du Natatorium de Verdun en novembre 2015 par Karine Joly.


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