Mehreen Tarique
Actualités Ensemble LaSalle Le Bronx Montréalais d'ici

Mehreen Tarique : une jeune laSalloise impliquée et inspirante

Pourquoi laisser Facebook décider si les nouvelles d'ici sont importantes pour vous ?Abonnez-vous à notre infolettre gratuite du vendredi pour continuer de vous informer sur l'actualité et les activités de votre quartier à Lachine, LaSalle, Verdun-IDS et dans le Sud-Ouest !

Finaliste du concours Forces Avenir dans la catégorie élève engagée, Mehreen Tarique vient de remporter une bourse de 10 000 $ pour poursuivre ses études à l’Université de Montréal.

Étudiante en secondaire 5 à l’école Cavelier-De LaSalle et jeune administratrice du conseil d’administration de la Maison des jeunes de LaSalle, elle a choisi de lutter contre le racisme et les inégalités à LaSalle. Elle se bat pour plus d’égalité et de respect pour tous, un combat qui a reçu le soutien de plusieurs élus et décideurs locaux.

Mehreen Tarique - Crédit photo : Lucas Reymonet
Mehreen Tarique – Crédit photo : Lucas Reymonet

Née à Montréal au sein d’une famille originaire du Bangladesh, Mehreen ne manque pas de convictions. Elle désire concentrer ses messages et ses actions pour bâtir une société plus égalitaire et fraternelle.

Ce sont des expériences où la couleur de la peau joue un rôle qui ont poussé Mehreen à s’impliquer pour lutter contre le racisme et les inégalités. Des expériences à travers les pays et les cultures. Elle explique ainsi que le fait d’avoir une couleur de peau claire est traditionnellement très valorisé au Bangladesh. «Ça me donnait beaucoup de pression » confie-t-elle. Mais, c’est en vivant dans le sud de la Floride qu’elle a été confrontée au racisme le plus violent. Cela l’a poussée à creuser le sujet plus en profondeur.

«Ces expériences au racisme m’ont amené à (lancer mon) projet de lutte contre le racisme l’été dernier», raconte-t-elle.

Agir contre le racisme et pour l’inclusion de tous

Signatures pour l'inclusion de tous
Signatures pour l’inclusion de tous en compagnie d’Hélène David – Crédit photo : Karine Joly

Avec des amies et amis, elle a donc structuré un projet de sensibilisation aux problèmes du racisme et de l’exclusion. Ce projet a rassemblé plus de 700 personnes durant l’été 2021 dans les parcs et les écoles.

En deux jours au parc des Rapides, 200 personnes avaient signé un drapeau du Québec comme symbole de l’inclusion de tous.

Parmi ces 200 premières signatures figurait celle de la députée provinciale de Marguerite-Bourgeoys, Hélène David, venue spécialement saluer l’initiative.

En septembre 2021, Mehreen Tarique a pu remettre officiellement ce drapeau à Manon Barbe, alors encore mairesse de LaSalle.

Pour la jeune militante laSalloise, ces femmes politiques qui soutiennent les jeunes donnent de l’espoir. Elles les écoutent et participent à leurs actions plutôt que d’ignorer ou de juger la jeunesse, une jeunesse qui manquerait de maturité selon d’autres.

Pas des ados paresseux, mais des jeunes impliqués !

C’est pourquoi la jeune femme pense que c’est important de voir des jeunes motivés s’impliquer dans ces problématiques. La prise de conscience à cet âge-là prouve qu’il y a une envie d’aider, d’avoir un impact et de remédier aux problèmes de notre société. En s’affirmant de plus en plus, les jeunes montrent qu’ils veulent participer à la lutte contre les inégalités. Il est donc important d’en sensibiliser le plus possible pour qu’ils aient conscience des problèmes de la société, selon Mehreen.

«On est vraiment le futur et si on commence à avoir un impact dès maintenant, ça peut durer plus longtemps», explique-t-elle avant d’ajouter que c’est aussi la meilleure manière d’en finir avec les stéréotypes que peuvent encore avoir certains adultes à l’encontre des jeunes qu’ils voient encore comme des ados paresseux.

Pas de temps pour la paresse dans la vie de Mehreen Tarique qui s’apprête à faire son entrée au cégep au collège Maisonneuve en sciences pure et appliquée à l’automne. Son objectif  est de devenir ingénieure logiciel. Mais, malgré son emploi du temps chargé, la finissante de Cavelier-De LaSalle continue à s’investir pour des causes qu’elle trouve importantes. Une preuve vivante qu’aujourd’hui la jeunesse d’ici est présente et s’implique.

Lydia Soares

Lydia Soares
Collaboration spéciale

Résidente de LaSalle, Lydia étudie au cégep André-Laurendeau dans le programme Journalisme multimédia. Elle est passionnée par le soccer.

Lucas Reymonet

Lucas Reymonet
Collaboration spéciale
Étudiant français résidant à Verdun, Lucas est venu faire un semestre au Cégep André-Laurendeau. Il est passionné de photographie, vidéo et sports.

Karine Joly a collaboré à la rédaction de la version finale de cet article.
La photo de Mehreen en haut de cet article a été prise par Olivier Lavoie, un finissant de l’école secondaire Cavelier-De LaSalle.


Dernières nouvelles d’ici


L’information locale, c’est important pour vous ?

Saviez-vous que vous pouvez vous impliquer dans ce journal numérique 100% local, à but non lucratif et indépendant qui a rejoint 199 135 lectrices et lecteurs en 2023 avec une équipe majoritairement composée de bénévoles.
Rejoignez notre équipe pour couvrir l’actualité locale de LaSalle, Lachine, Verdun et du Sud-Ouest ou si vous avez une entreprise, un commerce ou un organisme, devenez un Partenaire d’Ici pour vous faire connaître des milliers de personnes qui nous lisent chaque semaine tout en aidant à assurer la viabilité de notre journal à but non lucratif.

Pourquoi laisser Facebook décider si les nouvelles d'ici sont importantes pour vous ?Abonnez-vous à notre infolettre gratuite du vendredi pour continuer de vous informer sur l'actualité et les activités de votre quartier à Lachine, LaSalle, Verdun-IDS et dans le Sud-Ouest !
Futurs journalistes d'Ici (Dep. Communication - Cégep André-Laurendeau)
Le département de communication du Cégep André-Laurendeau propose un profil Journalisme multimédia et un profil Cinéma dans le cadre du programme Arts, lettres et communication. Les jeunes y vivent une expérience citoyenne, humaine et créative. C’est une occasion de s’initier à la création médiatique, de s’ouvrir sur le monde, d’appartenir à une communauté et de se préparer pour l’université. La possibilité de publier leurs textes sur Nouvelles d’Ici est une occasion de mieux comprendre les enjeux du monde et des médias.