Entraîneuse adjointe de l’équipe de hockey féminine du Cégep André-Laurendeau dans la ligue collégiale, division 1, Isabelle Fournier a de quoi inspirer bien des gens par son parcours.
« J’ai commencé à patiner à trois ans pour imiter mon papa qui était entraîneur de hockey », relate la LaSalloise d’origine. D’ailleurs, son père a dirigé avec succès plusieurs équipes du Sud-Ouest.
Le hockey est son plus grand amour depuis qu’elle est enfant. Dès qu’elle a pu mettre les patins et glisser sur la glace, elle rejoint les rangs des Cougars de LaSalle. Elle y gravit toutes les catégories d’âge jusqu’à atteindre celle des juniors de 18 ans et moins.
À ce stade, elle fait partie de l’élite de la région-jeux du Lac Saint-Louis, qui regroupe non seulement le Grand Sud-Ouest, mais également tout l’Ouest-de-l’île de Montréal, jusqu’à Senneville.
C’est ainsi qu’en 2004, alors qu’elle a 20 ans, l’équipe nationale du Canada l’invite à son camp d’entraînement. « Les filles patinaient plus vite que moi », reconnaît cependant Mme Fournier. Malgré cela, elle n’était pas prête de quitter la compétition sur la patinoire.
La même année, elle continue de jouer d’abord en tant que semi-professionnelle pour L’Avenir de Montréal. Elle rejoint ensuite en 2005 les rangs des Avalanches du Québec, qui faisait partie de la première ligue professionnelle de femmes, tout en poursuivant ses études universitaires.
Ancienne étudiante du Cégep André-Laurendeau de 2001 à 2003, elle trouvait tout à fait logique d’y retourner pour enseigner l’éducation physique, après ses études en kinésiologie et en pédagogie à l’Université de Montréal.
La compétition pour enseigner
C’est en 2006 qu’elle commence à enseigner différentes matières au Cégep André-Laurendeau, incluant une autre de ses passions, la danse. D’ailleurs, elle a déjà fondé sa propre école, Pro Danse, qui desservait le secteur de Candiac de 2016 à 2021. La pandémie de la COVID-19 a mis fin à ce projet.
Durant les premières années en tant qu’enseignante, Isabelle Fournier continue de jouer au hockey sous forme récréative. Elle voulait cependant enseigner et transmettre sa passion du jeu.
De 2009 à 2011, elle a été entraîneuse adjointe de l’équipe de hockey masculine du Cégep André-Laurendeau, le Boomerang, division 1. En 2023, elle a entraîné Les Remparts du Richelieu, catégorie 18 ans. Tout déboule pour elle en 2024 : elle devient entraîneuse-cheffe des Félines du Richelieu où joue sa fille de dix ans, en plus de suivre l’équipe féminine de la Rive-Sud aux Jeux du Québec.
Mme Fournier maintient toutefois que le plus grand défi pour elle reste son rôle d’entraîneure-adjointe de l’équipe féminine du Cégep André-Laurendeau, dans la plus haute division collégiale. Elle doit voir à faire appliquer le système de jeu pensé par l’entraîneuse-cheffe du Boomerang. Étant donné le haut calibre de la ligue et l’excellente réputation de l’équipe laSalloise, les joueuses du Cégep André-Laurendeau viennent de plusieurs régions du Québec, y compris d’Abitibi et du Lac Saint-Jean.
Le but d’Isabelle Fournier pour le futur est d’apprendre davantage le métier et aider les jeunes à s’exprimer par le hockey, y compris dans sa famille. Sa fille de trois ans vient de lui faire un cadeau de Noël, en lui demandant de lui enseigner à patiner.
Ainsi, le hockey reste dans la famille, de mère en filles.
La photo en haut de cet article est une composition de deux images transmises par Isabelle Fournier.
Jean-Pierre Boivin
Collaboration spéciale
Résident de l’Île-des-Soeurs, Jean-Pierre a été pendant 46 ans éducateur physique au CÉGEP André-Laurendeau et entraîneur de tennis. Retraité, il poursuit son amour du sport via le tennis, le golf, le pickleball, et fait des activités avec ses deux petits-fils. Jean-Pierre Boivin est un membre de la deuxième cohorte des ateliers de journalisme citoyen de Nouvelles d’Ici.
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