En raison de la mise en service prochaine de deux nouvelles antennes du REM, soit Deux-Montagnes et l’Anse-à-l’Orme, à l’automne 2025, de nombreux tests devront être effectués sur le réseau existant. Ces tests occasionneront des interruptions planifiées du service vers et en partant de la station de L’Île-des-Sœurs, à partir de janvier 2025.
« Il va falloir qu’on relie les antennes et qu’on fasse des tests. Ces tests-là, on ne peut pas tous les faire alors que des gens sont transportés par le REM. Il y a un moment où on doit interrompre le service sur la ligne Rive-Sud pour pouvoir faire des tests sur l’ensemble du réseau », explique Francis Labbé, porte-parole pour le REM. Le même responsable souligne que ce sont les moments les moins achalandés qui ont été choisis pour les interruptions.
Près de 95% du réseau est déjà complété dans l’Ouest-de-l’Île, mais pas les travaux dans le tunnel du Mont-Royal, dit-il. Pour l’instant, on estime qu’il ne sera pas possible de l’utiliser avant le printemps prochain.
Calendrier des interruptions
Étape | Mois | Conséquence |
Finalisation de l’installation des systèmes et des travaux dans le tunnel | Janvier 2025 | Samedi : fermeture du réseau à 23 h 30 Dimanche : ouverture du réseau à midi |
Migration de l’ensemble des opérations vers Brossard | Février et mars 2025 | Samedi et dimanche : fermeture complète du réseau |
Période d’essais sur le réseau complet | Avril, mai et juin 2025 | En semaine : fermeture du réseau à 21 h Samedi et dimanche : fermeture complète du réseau |
Période d’essais sur le réseau complet | Été 2025 | Fermeture complète du réseau d’une durée de 4 à 6 semaines à prévoir. Dates à déterminer en fonction de la progression des essais |
Marche à blanc | Automne 2025 | Aucun impact sur le service de l’Antenne Rive-Sud |
Un calendrier plus précis sera publié un peu plus tard par l’entité de transport. Les tests auront lieu sur l’ensemble du tracé, soit 67 km. Les usagères et usagers pourront utiliser le service entre Brossard et la Gare centrale (16 km), mais au-delà, les wagons rouleront à vide. C’est à la suite de la marche à blanc que la mise en service pourra se faire.
Quelles sont les alternatives ?
« On travaille avec nos partenaires, les organismes publics de transport en commun (OPTC), pour arriver avec un plan de relève qui va permettre d’offrir une alternative aux gens pendant ces interruptions. Ce plan-là n’est pas encore défini, parce qu’on est en discussion en ce moment. On ne les laissera pas tomber », confie M. Labbé.
Essentiellement, ce serait un service de navettes par bus, offert par la STM, la RTL et Exo qui sera en fonction durant les heures régulières du REM, en fonction des interruptions planifiées. Les coûts seront assumés par CDPQ Infra. Un plan de contingence plus précis sera également communiqué plus tard par le REM.
Par ailleurs, M. Labbé confirme que l’organisation a « présenté dernièrement une proposition au gouvernement du Québec et les discussions continuent, donc le dossier progresse », concernant la ou les stations qui pourraient être ajoutées dans Le Sud-Ouest.
La photo en haut de cet article de la marquise intérieure de la station IDS du REM a été prise par Drowster.
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