Dès 8h45, quelques personnes se dirigent déjà vers les bureaux de vote par anticipation de LaSalle avec leur carte d’information de l’électeur en main avant même l’ouverture des portes.
À 9 heures pile, une courte file se forme à l’intérieur du bureau de vote situé aux habitations La seigneurie des rapides sur la rue Gamelin. Un aîné se dirige vers l’entrée. Arrivé, il regarde à deux reprises sa carte d’information de l’électeur avant de se rendre compte qu’il était à la mauvaise adresse.
Sur la même rue se trouvent deux bureaux de vote par anticipation, l’un au 720 rue Gamelin et au l’autre au 760. Le premier se trouve dans les habitations du Domaine des rapides. Quelques mètres seulement séparent les deux emplacements. Cette situation a créé de la confusion chez des électeurs et électrices, pressés de voter.
Roger Robidoux, superviseur du bureau de vote du Domaine des rapides, affirme que c’est un problème récurrent à chaque élection. «C’est juste que les gens sont distraits, ils ne regardent pas ou ils n’ont pas leurs cartes d’électeurs», dit-il.
Pour l’essentiel de l’information pour décider et voter le 16 septembre, consultez le Guide de l’élection fédérale partielle dans LaSalle-Émard-Verdun !
LaSalle
«Ça va être une affaire de fait» lance le retraité Marc Leboeuf qui s’est re-dirigé vers le Domaine des rapides. Vers 9h20, une quinzaine de personnes attendent leur tour à l’intérieur. La ligne avance relativement vite malgré une attente de quelques minutes.
Tout comme M. Leboeuf, plusieurs retraités se sont levés de bonheur afin de se débarrasser de cette tâche et d’éviter les lignes interminables le jour de l’élection. La retraitée, Micheline Girard, préfère largement se déplacer pour voter lors du vote par anticipation. Ainsi, elle ne perd pas de temps à faire la file. Cette fois-ci, le processus a été plus long que ce qu’elle avait imaginé.
Les gens continuent d’affluer à un rythme régulier au Domaine des rapides. La plupart sont des personnes aînées, mais quelques électeurs et électrices plus jeunes pointent également leur nez, prêts à accomplir leur devoir citoyen. Plusieurs stipulent que leur présence ce matin s’explique par le fait qu’ils seront retenus au travail, indisponibles ou bien hors de la ville le jour de l’élection.
Au cours de la fin de semaine du 6 au 9 septembre, il est possible de voter par anticipation en vue de l’élection partielle fédérale qui se tiendra le 16 septembre.
Verdun
Une ambiance complètement différente règne au bureau de vote situé dans le Centre communautaire Marcel-Giroux à Verdun. Aux alentours de 11h30, les gens ressortent au compte-goutte en se plaignant de la lenteur du processus électoral.
Plusieurs électrices et électeurs ont dû composer avec une attente d’environ 40 minutes. Certains d’entre eux jettent le blâme sur le long bulletin de vote avec ses 91 candidats et candidates. D’autres la rejettent sur les personnes qui se retrouvent perdues face à leur bulletin quand vient le moment de faire leur choix.
« La liste électorale était plutôt longue », mentionne, en anglais, John Flynn qui a attendu une quarantaine de minutes. Selon lui, la contrainte d’avoir un scrutateur ou scrutatrice par secteur a largement affecté la fluidité du procédé.
M. Flynn ne pensait pas attendre aussi longtemps, lui qui s’est déplacé pour voter par anticipation. Ayant besoin d’un déambulateur pour se déplacer, il ajoute qu’auparavant les personnes à mobilité réduite avaient l’opportunité de couper la file d’attente. Par contre, cela n’a pas été le cas aujourd’hui.
«Non, vraiment ça fait dure», s’exprime Marie Jo Maillé qui a passé plus de vingt minutes à l’intérieur du centre communautaire. Elle comprend qu’avoir le bulletin le plus long ralentit le processus. Toutefois, cela ne l’empêche pas de se plaindre également de la mauvaise gestion des lieux.
Ville-Émard
Vers 13 heures en ce premier jour de vote par anticipation, les gens rentrent petit à petit dans le bureau de vote situé à L’Arche-Montréal dans l’arrondissement de Ville-Émard. Cependant, les plaintes fusent dès qu’ils ressortent. Tous sont surpris d’avoir à choisir parmi 91 candidates et candidats.
« Une chance que j’ai une bonne vue parce qu’il y a 91 noms dans la liste », annonce le retraité Guy Carignon en rigolant tandis que pour Sylvie Beaudry, cette situation frôle l’absurdité. « J’espère que ça va être réglé d’ici la prochaine élection », ajoute t-elle.
Pour Michel Martin, la procédure s’est déroulée sans anicroche. Selon lui, tout était très clair et facile à suivre.
Tout au long de la journée, plusieurs mentionnent que savoir pour qui voter avant de se rendre à leur bureau de vote leur a permis de passer à travers le bulletin le plus long.
La photo de couverture a été prise par Myrialine Catule.
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